NOTRE HISTOIRE
A L’ORIGINE, BENJAMIN EST TRISOMIQUE 21
A l’âge de 6 ans, ses parents ont des difficultés à l’inscrire à l’école.
Ces difficultés ne sont pas dues à Benjamin, mais aux institutrices, non formées à la prise en charge des situations de handicap, qui se retrouvent démunies face à un enfant avec des besoins spécifiques. Elles ne savent ni comment lui parler, ni comment le faire participer aux activités de la classe, ni quoi lui proposer. Pourtant Benjamin malgré ses difficultés, est plein de joie de vivre, déborde d’envie d’apprendre, aime être avec les autres.
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On suggère aux parents de Benjamin, Mr et Mme CASSAR, d’inscrire leur enfant dans une structure spécialisée. Mais les démarches sont complexes, les places sont rares et, lorsqu’une opportunité se présente, les établissements d’accueil sont peu enclins à prendre en compte les attentes correspondant à l’engagement juif de Benjamin et de sa famille et à considérer le potentiel de Benjamin. « il a déjà une place, pourquoi rechercher plus ? »
Mr CASSAR, lui-même directeur d’école et son épouse enseignante ont l’idée, de créer une classe intégrée dans l’école juive ordinaire, avec le soutien de M. Jean-Paul AMOYELLE, alors Président national du groupe scolaire Ozar Hatorah. Cette initiative leur permet d’être en accord avec leur culture, leur identité, leurs convictions.: «C’est l’avenir, et croyez-nous, de nombreux enfants «ordinaires» gagneraient à être en contact avec des enfants dits différents du même âge ».
Très vite, d’autres parents d’enfants en situation de handicap mental et psychique de tout horizon rejoignent les parents de Benjamin. Ils confrontent leur vécu, leurs problèmes, discutent de ce projet novateur, de cet espoir. L’attente est si forte que même sans moyens financiers pérennes, ils acceptent de rejoindre le couple Cassar qui crée à Paris une classe pour offrir à son enfant la possibilité d’être reconnu et accepté pour lui-même, d’être accompagné et pris en charge selon ses besoins.
A L’ORIGINE, BENJAMIN EST TRISOMIQUE 21
A l’âge de 6 ans, ses parents ont des difficultés à l’inscrire à l’école.
Ces difficultés ne sont pas dues à Benjamin, mais aux institutrices, non formées à la prise en charge des situations de handicap, qui se retrouvent démunies face à un enfant avec des besoins spécifiques. Elles ne savent ni comment lui parler, ni comment le faire participer aux activités de la classe, ni quoi lui proposer. Pourtant Benjamin malgré ses difficultés, est plein de joie de vivre, déborde d’envie d’apprendre, aime être avec les autres.
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On suggère aux parents de Benjamin, Mr et Mme CASSAR, d’inscrire leur enfant dans une structure spécialisée. Mais les démarches sont complexes, les places sont rares et, lorsqu’une opportunité se présente, les établissements d’accueil sont peu enclins à prendre en compte les attentes correspondant à l’engagement juif de Benjamin et de sa famille et à considérer le potentiel de Benjamin. « il a déjà une place, pourquoi rechercher plus ? »
Mr CASSAR, lui-même directeur d’école et son épouse enseignante ont l’idée, de créer une classe intégrée dans l’école juive ordinaire, avec le soutien de M. Jean-Paul AMOYELLE, alors Président national du groupe scolaire Ozar Hatorah. Cette initiative leur permet d’être en accord avec leur culture, leur identité, leurs convictions.: «C’est l’avenir, et croyez-nous, de nombreux enfants «ordinaires» gagneraient à être en contact avec des enfants dits différents du même âge ».
Très vite, d’autres parents d’enfants en situation de handicap mental et psychique de tout horizon rejoignent les parents de Benjamin. Ils confrontent leur vécu, leurs problèmes, discutent de ce projet novateur, de cet espoir. L’attente est si forte que même sans moyens financiers pérennes, ils acceptent de rejoindre le couple Cassar qui crée à Paris une classe pour offrir à son enfant la possibilité d’être reconnu et accepté pour lui-même, d’être accompagné et pris en charge selon ses besoins.
ANNEES 1990. LA GENESE
Michelle et Guy CASSAR, la mère de Benjamin crée en 1988 une première classe intégrée au sein de l’école élémentaire privée sous contrat d’association, Ozar Hatorah (Paris 20°). Cinq jeunes enfants en situation de handicap mental, âgés de 6 à 9 ans, y sont accueillis et accompagnés par une équipe pluridisciplinaire thérapeutique et éducative.
Elle se bat pour imposer un accompagnement qui ne délaisse ni n’ignore les pratiques philosophiques ou religieuses. Elle établit un partenariat avec le CMPP et l’OSE pour le suivi médical et psychologique.
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Les enfants accueillis et « intégrés » sont heureux, et les parents ravis de voir leur enfant s’épanouir enfin.
Dès l’année suivante, d’autres parents souhaitent rejoindre cette « aventure. Les demandes affluent. Les parents se sentent moins isolés, plus soutenus grâce à l’accompagnement mis en œuvre au profit de leur enfant.
Forte de ces succès et encouragée par le CMPP et d’autres institutions de soins intervenant auprès d’enfants en situation de handicap, Michelle CASSAR crée l’Association Benjamin Pour l’Intégration d’Enfants Handicapés (ABPIEH), en mémoire à Benjamin décédé en 1993.
Grâce à la contribution de généreux donateurs, du soutien décisif du Fonds Social juif Unifié et de l’apport de bénévoles, l’association se développe, au cours de cette décennie. Pour accompagner les enfants au plus proche de leurs besoins, elle met en place une équipe pluridisciplinaire, socioéducative et thérapeutique, développe un partenariat avec l’Éducation nationale qui met à disposition une professeure des écoles spécialisée.
ANNEES 1990. LA GENESE
Michelle et Guy CASSAR, la mère de Benjamin crée en 1988 une première classe intégrée au sein de l’école élémentaire privée sous contrat d’association, Ozar Hatorah (Paris 20°). Cinq jeunes enfants en situation de handicap mental, âgés de 6 à 9 ans, y sont accueillis et accompagnés par une équipe pluridisciplinaire thérapeutique et éducative.
Elle se bat pour imposer un accompagnement qui ne délaisse ni n’ignore les pratiques philosophiques ou religieuses. Elle établit un partenariat avec le CMPP et l’OSE pour le suivi médical et psychologique.
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Les enfants accueillis et « intégrés » sont heureux, et les parents ravis de voir leur enfant s’épanouir enfin.
Dès l’année suivante, d’autres parents souhaitent rejoindre cette « aventure. Les demandes affluent. Les parents se sentent moins isolés, plus soutenus grâce à l’accompagnement mis en œuvre au profit de leur enfant.
Forte de ces succès et encouragée par le CMPP et d’autres institutions de soins intervenant auprès d’enfants en situation de handicap, Michelle CASSAR crée l’Association Benjamin Pour l’Intégration d’Enfants Handicapés (ABPIEH), en mémoire à Benjamin décédé en 1993.
Grâce à la contribution de généreux donateurs, du soutien décisif du Fonds Social juif Unifié et de l’apport de bénévoles, l’association se développe, au cours de cette décennie. Pour accompagner les enfants au plus proche de leurs besoins, elle met en place une équipe pluridisciplinaire, socioéducative et thérapeutique, développe un partenariat avec l’Éducation nationale qui met à disposition une professeure des écoles spécialisée.
ANNEES 2000 : LA RECONNAISSANCE
En 2000, la DDASS autorise la création d’un SESSAD et d’un IME-IMPRO. L’agrément du SESSAD prévoit l’accueil de 40 enfants et adolescents en situation de handicap psychique, celui de l’IME-IMPRO l’accueil de 25 jeunes.
En 2009, l’agrément IME-IMPRO est étendu à l’accueil de 15 jeunes supplémentaires avec autisme ou souffrant de troubles du spectre de l’autisme (TSA). L’association BENJAMIN s’installe en mai 2007 dans ses locaux actuels, du 10 rue Juliette Dodu – Paris 10°.
UN DEVELOPPEMENT REGULIER
30 ans au service d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes à besoins spécifiques
NOS VALEURS
« DÉVELOPPER LA RICHESSE DE CHACUN
RELEVER LE DÉFI DE L’INCLUSION »
UNE AUTRE CONCEPTION DU HANDICAP
– Changer le regard porté sur la personne en situation de handicap mental, psychique et avec autisme.
– Prendre en compte ses forces au-delà des faiblesses pour lui permettre de vivre et d’être regardé « normalement », de jouir pleinement de ses droits.
– Reconnaître et l’aider à affirmer sa capacité d’agir.
– Garantir le respect et l’expression des convictions, de l’identité et de la diversité culturelle et philosophique
– Accompagner l’accès à la citoyenneté à part entière
– Favoriser le développement des compétences
UN ACCOMPAGNEMENT SUR MESURE
– Mettre en place un accompagnement personnalisé, pour chaque personne, quels que soient ses besoins
– Accompagner le développement de toutes les potentialités des jeunes, intellectuelles, affectives et corporelles afin de favoriser leur épanouissement et leur autonomie quotidienne, sociale et professionnelle.
– Faciliter l’accès à la culture,, au sport, à des activités solidaires
– Veiller à la dignité et la qualité de vie et d’accompagnement
UN ACCUEIL INCONDITIONNEL
Accueillir sans exclusive et de façon inconditionnelle toute personne en situation de handicap mental et psychique, avec TSA et troubles du comportement